À 26 ans, TedaAk impose une voix singulière sur la scène française avec son nouvel EP, « Bonjour Monsieur, au revoir Madame ».
Six morceaux comme six slogans cruels, ironiques, vitaux où l’humour se frotte à la rage punk et où la tekno devient un terrain de lutte. On y danse la colère, on y célèbre la dissidence, et l’on s’y confronte aux grandes questions de notre époque : identité de genre, sexualité, parentalité, amour et violence.
On voulait plus particulièrement mettre en lumière « Babies Automatique ».
« Pourquoi fait-on des enfants ? Instinct animal ou rêve américain ? »
À travers ce morceau-manifeste, TedaAk balaie avec sarcasme les histoires que l’on se raconte autour de ce mystère universel.
Dans la lignée de figures telles que Brigitte Fontaine, Philippe Katerine, TedaAk détourne lui avec l’intensité brute de Camion Bip Bip les codes du club pour en faire une tribune. Ici, la fête est un outil de résistance.
Né dans les milieux alternatifs queer et féministes de Nantes en 2022, l’artiste s’est rapidement fait remarquer pour ses performances scéniques fulgurantes, décrites comme de véritables moments d’euphorie collective. Après avoir signé la bande originale du documentaire militant We are Coming de Nina Faure (sorti en mars 2023), il a été repéré aux Inouïs du Printemps de Bourges 2025.
Avec « Bonjour Monsieur, au revoir Madame », TedaAk franchit un cap : il affirme un refus d’obtempérer qui résonne puissamment avec notre époque. La promesse d’une tournée viendra prolonger ce souffle de liberté et de révolte joyeuse.
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