On part en live avec l’album de Little Wretches « Live At the Mattress Factory »

Malgré la levée de certaines restrictions en France, la vie culturelle n’a toujours pas repris pleinement son cours. En particulier la scène musicale. Loin de nous les temps où nous pouvions aller voir des concerts, sans tracas ou peur. Car oui, même s’ils sont autorisés, la possibilité de pouvoir en profiter librement est assez restreinte. Il y a des artistes qui nous ont permis de nous emporter dans leur live. C’est le cas de Little Wretches, de son vrai nom Robert Wagner.

Celui qui jouit d’une notoriété notoire en raison de sa forte expérience dans la région de Pittsburgh nous rappelle sans effort le sentiment que procure le fait d’écouter de la vraie musique, dans un monde où beaucoup la néglige.

Sa générosité musicale l’a poussé à sortir un bel album « Live At the Mattress Factory » dont le titre parle de lui-même. On y retrouve 24 morceaux enregistrés live, et d’une telle beauté qu’ils vous feront oublier les temps présents.

De « Dark Times », aux bonus tracks qui clôturent le projet, Little Wretches nous bénit de mélodies pures, de guitares agréables, et d’histoires que l’on aimerait écouter encore et encore.

« Mes chansons sont des miroirs, et je commence ou termine souvent mes performances en jouant une version de « I’ll Be Your Mirror » de The Velvet Underground prolongée sur plus de dix minutes pour inclure certaines des images qui ont le plus façonné ma vision du monde en tant que jeune homme – des hommes et des femmes qui travaillent asservis à la poursuite du dollar, le vide désormais vacant d’où l’esprit s’est enfui rempli de la distraction des divertissements insensés, de l’alcool et de diverses drogues, des gens si engourdis que la violence autodestructrice a perdu son impact et la seule façon pour eux d’espérer ressentir quoi que ce soit est de blesser les gens qu’ils aiment… Dieu a voulu que je grandisse pour défendre les faibles et vaincre les malfaiteurs en écrivant des chansons et en racontant des histoires. Et si je me trompe, j’ai gâché ma vie. » Robert Wagner

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