Il arrive parfois qu’un projet musical vous touche sans artifice, sans effets, simplement par la force de sa sincérité. « Too Much And Not Enough, Vol. 1, » le nouvel EP de Lauren Alex Hooper, est de ceux-là.
Composé de cinq titres à la croisée de la dream pop et de la folk intimiste, ce disque offre un moment suspendu, loin du vacarme et des machines. Ce qui frappe avant tout, c’est la douceur de la voix de Lauren, sa justesse émotionnelle, et sa capacité à transmettre des fragments d’expériences vécues sans jamais forcer le trait.
Diagnostiquée autiste à l’âge adulte, l’autrice-compositrice britannique livre ici un récit personnel et universel à la fois : celui du masque qu’on porte (Armour), du vertige du contact visuel (Eye To Eye), de la solitude profonde (The Loneliest Whale), ou encore du trop-plein sensoriel (Overexposed). À travers ces titres, elle transforme l’intime en matière sonore, le témoignage en art.
L’EP se clôt sur Last One Standing, déclaration d’amour à la persévérance et à la passion, où la voix de Lauren s’élève comme une promesse : celle de continuer à chanter, à raconter, à exister pleinement — malgré les malentendus, malgré les clichés.
Avec ce disque à la fois tendre et puissant, Lauren Alex Hooper rappelle que la musique peut être un espace de refuge, de vérité, et de connexion. Un projet rare, nécessaire.
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