FOLLOWAY — “Rockstar Life”, une déflagration douce dans la ville

Il y a dans “Rockstar Life” cette lumière trouble qui traverse les nuits trop longues, un éclat venu de Londres mais nourri d’ailleurs, d’histoires qui commencent loin du Royaume-Uni et continuent aujourd’hui dans l’électricité des guitares et la fragilité d’une voix. FOLLOWAY, artiste aux racines multiples, façonne ici un morceau qui ressemble à une dérive contrôlée, un souffle urbain porté par une mélodie qui griffe autant qu’elle caresse.

Sa musique navigue entre indie rock et pop alternative, avec cette signature reconnaissable : des guitares distordues, une mélancolie discrète, une énergie qui marche à la lisière de la colère et de la douceur. Dans ce nouveau chapitre anglais qu’il écrit depuis 2025, FOLLOWAY raconte son voyage intérieur autant que son voyage réel, lui qui est arrivé à Londres sans véritable langue, mais avec une guitare pour traductrice.

“Rockstar Life” s’écoute comme on traverse un tunnel éclairé par des néons fatigués. Une voix claire-obscure appelle les âmes à sortir de leur sommeil. Les accords réveillent la peau, raniment quelque chose d’enfoui. On sent la ville dehors, les pas pressés, les rêves qui cognent aux côtes.

Ce morceau, brut et lumineux, possède ce pouvoir rare : il parle à ceux qui vivent pour le rock, mais aussi à ceux qui n’en écoutent jamais. Il emporte tout le monde dans son énergie immédiate, comme un courant d’air qui ouvre une fenêtre sur le présent. FOLLOWAY transforme l’imperfection en beauté, et la beauté en mouvement.

Dans “Rockstar Life”, il y a une promesse : celle d’une liberté fragile, d’un art qui s’affine à mesure qu’il avance, et d’une ville qui devient un peu plus vivante à chaque écoute.

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