The Eternal Hour : trois chansons, une claque de douceur signée Mikel Rafael

Avis aux amateurs de folk pur, sincère et sans détour : « The Eternal Hour », premier EP de Mikel Rafael, est une parenthèse suspendue, comme un soupir dans le tumulte du monde. Trois titres, trois instants d’émotion brute, portés uniquement par une guitare acoustique et une voix d’une tendresse attachante.

Ici, pas d’artifices. Mikel chante comme on respire quand les mots manquent, avec cette fragilité maîtrisée qui rappelle Nick Drake ou Leonard Cohen. Sa voix, chaude et rassurante, s’infiltre doucement, comme une lumière dans les failles. On l’écoute, les yeux fermés.

L’EP explore le temps, l’errance, la solitude – mais sans jamais sombrer. Au contraire, « The Eternal Hour » console, allège, nous enveloppe. Un petit bijou d’intimité folk qui prouve qu’avec très peu, on peut dire énormément. À écouter seul·e, de préférence au crépuscule.