Philippe Petrucciani en 5 questions !

Découvrez Philippe Petrucciani en 5 questions sur son parcours, ses inspirations et son dernier album.

Quel est ton parcours dans la musique ?

 Je suis né dans une famille de musiciens. J’ai commencé la guitare à l’âge de 8 ans et très vite j’ai commencé le métier dans les orchestres de bal. En parallèle je travaille le Jazz et les musiques improvisées au sein de ma famille avec mes frères Michel au piano et Louis à la contrebasse. Notre père Tony Petrucciani nous a appris les Standards de jazz. Par la suite j’ai fait la rencontre de nombreux musiciens et formé des groupes pour jouer ma musique. Quelques CD sont sortis : « The first » 1991, « One for marie » 2003, « Este mundo » 2012, « Remember Petrucciani » 2015.

J’ai joué avec beaucoup de musiciens. Notamment, Dominique Di Piazza, Didier Lockwood, Archie Shepp, André Ceccarelli, Lucky Peterson, Andy McKee, Michel Zenino, Manhu Roche, Flavio Boltro, Stephano Coco Cantini……)

Comment est née l´idée d’un album avec Nathalie Blanc ?

Notre collaboration musicale existe maintenant depuis une trentaine d’années, trois albums en témoignent : « One for marie » 2003, « Este mundo » 2012, « Remember Petrucciani » 2015, et pour sceller et fêter notre union musicale et maritale, car nous sommes mariés depuis 1992. Nous avons eu envie de faire ce nouvel album en duo, avec un son très pur, sans artifices.

Les sonorités de l´opus sont solaires et remplies de jazz, quels artistes t’ont inspiré pendant sa création ? 

Nous avions en référence deux duos mythiques : Joe Pass et Ella fitzgerald, Tuck et Patti.

Deux univers différents, l’un très jazz et l’autre plus pop.

A une période de ma vie musicale, moi qui ai grandi dans un univers très marqué par le jazz, j’ai découvert des groupes comme King Crimson, Crosby, Still, Nash and Young, Genesis…Nous avons choisi quelques chansons qui nous ont inspiré pour les adapter à notre façon et leur donner une couleur jazz. Il y a dans les chansons de ces groupes des mélodies très intéressantes à exploiter et parfois des textes fort comme « Epitath ».

Nathalie voulait improviser sur certaines chansons non pas en scattant avec des onomatopées, comme on le fait généralement mais en utilisant des textes. Nous retrouvons cette performance sur la composition « JB le Chat » qui est un blues dont elle a écrit les paroles et ensuite elle improvise tout en citant un texte de Boris Vian « La Java des pussy Cats ». Elle renouvelle cette performance sur la chanson « Moments » en citant un poème de Marceline Desbordes Valmore intitulé « Un moment » sur la suite harmonique du standard de jazz « I hear a rhapsody ».

Qu’aimes-tu le plus dans la musique jazz dans laquelle tu baignes depuis petit ?

J’aime les belles mélodies et les harmonies sophistiquées. Un de mes guitaristes préférés est Wes Mongomery. L’improvisation fait partie intégrante du jazz.

Aura-t-on l’occasion d’écouter le duo en concert prochainement ?

Le 11 novembre nous serons au “Oson Jazz club“de Lurs dans le 04, nous serons en duo et en quartet avec Christophe Le Van à la basse et Manhu Roche à la batterie. 

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