On découvre le monde de la charismatique Michaelle Dioni à travers 5 questions

Il y a quelques temps, nous vous avons parlé de Michaelle Dioni, une artiste parisienne qui nous à surpris avec sa recette musicale captivante. Nous avons le plaisir de la rencontrer pour une interview exclusive !

Comment la diversité de vos influences se reflète-t-elle dans votre propre ADN musical et dans la création de votre recette sonore?

Mes influences vont au-delà du rock.
Elles englobent une gamme de styles musicaux tels que le blues, la folk, le punk, le métal, l’électro. Je me nourris de beaucoup de sons à longueur de journée. J’explore tout. Je joue sur mes synthétiseurs et explore de nouveaux sons sur MAO.
La fusion de ces influences crée mon identité musicale. Elle me permet d’expérimenter et d’explorer de nouvelles sonorités, tout en maintenant les racines du Rock. C’est cette diversité qui rend pour moi la création musicale si passionnante et stimulante.

La musique semble être une vocation évidente pour vous, malgré des études en psychologie et des cours de théâtre. Comment ces expériences ont-elles influencé votre approche de la composition et de l’interprétation artistique ?

J’ai toujours fait de la musique, bien avant mes études et mes cours de théâtre. C’est une vocation évidente effectivement. La psychologie peut fournir une compréhension plus approfondie des émotions mais je pense qu’en tant qu’auteure, compositrice, c’est plus subtil, profond et personnel. En revanche pour le théâtre, il est clair que cette discipline aide à développer ses compétences scéniques et surtout une plus grande confiance en soi.

Votre dernier single, « Borderline », est dédié à votre public. Pouvez-vous partager l’histoire derrière cette chanson et comment l’interaction avec vos fans influence-t-elle votre processus créatif?

L’interaction avec mon public joue un rôle crucial dans mon processus créatif.
Avec Borderline, j’exprime ma gratitude. Je parle de la façon dont la musique peut transcender les frontières et unir les êtres. Elle souligne l’idée que la musique doit être un phare.
Savoir que ma musique a un impact positif est une source d’inspiration constante. Elle est espoir et positivité. Je cherche à toucher les cœurs.
Les paroles expriment l’importance pour moi d’avoir cette connexion pour pouvoir continuer. Dans le sens où la musique est un moment de partage, de connexion émotionnelle, il n’y a pas meilleur moment de sincérité.
Elle peut influencer une vie, aider à surmonter des moments difficiles ou inspirer, à rendre heureux tout simplement.

Après avoir été directrice artistique aux côtés de Franck Stromme et avoir sorti votre premier EP « Dix Huit », comment avez-vous évolué artistiquement dans la suite de vos aventures? En quoi cette évolution se reflète-t-elle dans votre nouveau single « Borderline »?

La musique et l’écriture sont pour moi très intimes avec une certaine exaltation qui peut être excessive.
Dans mon premier EP, et face à l’inconnu, je me suis dévoilée certainement « partiellement ».
A la création du single « Ange » sorti en Mai 2023, j’ai commencé à me libérer de ce frein, en réalisant également mon premier clip.

Dans « Borderline », j’explore un univers plus électro qui se lie avec les guitares rock, ce qui exprime davantage l’énergie et l’émotion de mes textes.