
Ferme les yeux. Imagine un son qui te fait vibrer dès les premières notes, te transporte entre souvenirs flous de nuits magiques et frissons bien réels. Ce son, c’est celui de Disintegration C.E., le producteur qui fait parler de lui et qui s’impose comme la bande-son de ton week-end.
Avec un mélange audacieux de house mélodique, de techno planante et de remixes surprenants (oui, même XXXTentacion), il crée une alchimie parfaite entre émotions brutes et beats qui claquent. C’est dansant, c’est profond, c’est… addictif.
Disintegration C.E., c’est une vibe, une atmosphère, un voyage intérieur sur fond de basses bien senties. Il a quitté les salles de classe pour plonger dans la musique — et il ne compte pas revenir.
Curieux d’en savoir plus ? On lui a posé quelques questions. Prêt pour la suite ?
Qu’est-ce qui t’inspire à créer ?
Je suis inspiré par cette idée que la musique est une sorte de conversation créative permanente sur le monde… Pas seulement le monde tel qu’il est, mais aussi tel qu’il pourrait être, ou tel qu’il a peut-être été. Le monde réel, et celui qu’on imagine — et c’est encore plus fort quand on parle de musique électronique. C’est un vrai dialogue d’influences, de vibrations croisées.
Alors oui, c’est peut-être un peu cliché, mais j’adore provoquer des émotions. Et je suis fasciné par la nostalgie. Ce moment magique où quelqu’un entend un morceau et ressent quelque chose qu’il n’a jamais vraiment vécu… ou qu’il ne vivra peut-être jamais. C’est bizarre à dire, mais c’est une sorte de nostalgie du futur. Un peu comme les ados d’aujourd’hui qui fantasment sur les années 90. C’est ce que je ressentais moi avec les années 70 — que je n’ai pas connues — et même les années 80 que j’ai vécues enfant… enfin, enfant, mais déjà diplômé de MTV, haha !
Comment se passe ton processus créatif ?
En général, je commence par collectionner des samples, un peu comme si je peignais un paysage sonore. Ces derniers temps, je change un peu ma méthode : je travaille davantage le sound design avec des synthés virtuels, et je sample aussi moi-même via Tracklib. C’est plus organique, plus personnel.
Peux-tu nous parler de ta dernière sortie ?
Bien sûr ! Mon dernier morceau s’appelle « Weekend Holding ». C’est un titre assez mélodique, construit autour de l’idée que deux personnes peuvent être en couple, mais vivre deux réalités complètement différentes quand elles ne sont pas ensemble. Un regard un peu désabusé, peut-être, sur les relations modernes — du moins aux États-Unis. On bosse tellement juste pour s’en sortir que les liens deviennent flous. Je dirais que c’est du tech house mélodique, pour ceux qui, comme moi, aiment les artistes qui explosent les étiquettes… même si elles sont parfois bien pratiques.
Et pour la suite, on peut s’attendre à quoi ?
Je bosse en ce moment sur une série de titres un peu… beaux mais imprévisibles. Tu vois ? Cette zone floue entre la house et la techno, c’est un vrai terrain de jeu. Et je compte bien en profiter !
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