Olivier Cheuwa est un artiste originaire du Cameroun. Malgré les aspirations de son père pour une carrière médicale, sa passion pour la musique l’a amené à rejoindre une chorale. Après avoir remporté plusieurs prix, dont celui de l’Artiste Émergent de l’année aux Vibe Awards, il a sorti un premier album acclamé en 2005, récompensé aux Canadian Gospel Music Awards. Son style néo-soul unique, influencé par des légendes telles que Stevie Wonder et Boyz 2 Men, a conquis un public international. Olivier Cheuwa a également marqué le paysage musical en participant à des émissions telles que The Voice of Switzerland, tout en partageant sa passion à travers l’enseignement. Engagé socialement, il a fondé l’association humanitaire ‘Soul of Care’ pour apporter de la musique aux jeunes prisonniers en Afrique, démontrant ainsi son engagement envers les autres et son désir de faire une différence dans le monde.
Nous avons discuté avec lui autour de la sortie de son tout nouveau single « MAMA LE ».
– Quelle est l’histoire derrière votre dernier single « MAMA LE » ? Qu’est-ce qui vous a inspiré à créer cette chanson ?
Mamalé est née d’une envie de de vouloir rendre hommage à la famille, à la vie ,d’honorer ses parents , surtout leur apporter du respect . souligner aussi l’importance présence d’une figure paternelle dans la vie de nos enfants , inspiré par mon histoire personnelle aussi .
– Vous avez une carrière musicale très diversifiée, ayant joué dans des festivals et des concerts à travers le monde. Comment ces expériences ont-elles influencé votre style musical ?
Les concerts et voyages m’ont permis des belles rencontres, ce qui m’a ouvert les yeux sur d’autres pays et cultures , ça été le plus beau cadeau que la vie m’ait donné . comme par exemple échanger en mangeant une fondue en suisse , ou un Bougna en nouvelle Calédonie avec des locaux , m’a permis de mieux les comprendre , et faire tomber pleins de préjugés .
– Pouvez-vous nous parler de votre expérience en tant que choriste et de la transition vers une carrière solo ?
D’être choriste en arrière plan m’a permis d’apprendre ce ce métier, d’être à l’écoute des autres musiciens, d’être au service des autres , donc beaucoup d’humilité et de devenir soliste m’a rappelé de toujours respecter le travail que les autres musiciens mettent en place pour nous accompagner.
– Comment décririez-vous votre style musical et quelles sont vos principales influences artistiques ?
Je dirai que Ma musique est influencé par la Soul, le gospel américain, parce que c’est ca qui était tres ecouté, mais maintenant j’y incorpore de l’Afrobeat et de la pop du continent Africain.
– Qu’est-ce qui vous a attiré vers la scène musicale afrobeats, étant donné votre expérience dans d’autres genres musicaux ?
La musique africaine d’avant , dite de seconde zone ne l’est plus, l’afrobeat a pris de l’ampleur sur les devants sur la scene internationale, ces dernières années, une marque de respect qui nous rend fière, je n’ai pas caché pas l’ envie de me rapproprier cet heritage culturelle et musicale.
– Quel rôle joue la langue dans votre processus de création musicale, en particulier lorsque vous chantez dans votre deuxième langue officielle ?
Chanter est une reconnection à mes origines, cette deuxieme langu , je l’ai souvent utiliser pour parler seulement , mais maintenant, c’est pour la chanter, c’est un challenge et une satisfaction quand les gens nous disent apprécier ce qu’on fait, c’est gratifiant.
– Comment était-ce de travailler avec SEYSEY sur la direction musicale de « MAMA LE » ?
Je le connais de nom , sans l’avoir rencontré, c’est mon ami Laurent et Editeur qui nous a mis en contact,
Travailler avec SEYSEY a été une MAGNIFIQUE expérience , il est très talentueux , j’ai surtout apprécié sa simplicité, malgré toutes les célébrités avec lesquelles il a travaillé , il est resté simple mais exigent au travail , et ça m’a rejoint, lors de notre premier échange téléphonique, il m’a beaucoup touché en disant qu’il connaissait ma musique d’avant et était enchanté de travailler avec moi, merci beaucoup SEYSEY.
– Le clip de « MAMA LE » a été tourné à Lagos, au Nigeria. Pouvez-vous nous parler de cette expérience et de la décision de tourner là-bas ?
Avec mon ami Laurent éditeur du projet , on s’est challengé d’aller tourner à Lagos, pour lui et moi faire de l’afrobeat sans le clipper là où est né cette musique avec Fella, prenait tout son sens , c’etait fort et symboliqque, j’ai super aimé et surtout de découvrir autant de talents made in Africa.
– Enfin, que souhaitez-vous que vos fans retiennent de « MAMA LE » et de votre musique en général ?
Je dirais de profiter de la vie, de la famille et de toujours rester positif malgré les circonstances.
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