Interview avec l’artiste Phoebe Coco autour de sa dernière sortie « I Am Not A Machine »

Nous avons eu la chance de discuter avec la jeune artiste londonienne Phoebe Coco autour de la sortie de son nouvel EP « I Am Not A Machine ».- Salut Phoebe Coco ! Pourriez-vous commencer par nous parler du point de départ de votre carrière musicale ?

Eh bien, mon premier album est sorti en 2020, mais cela a en réalité commencé bien avant cela ; j’ai en fait sorti ma première chanson en 2011. Même en tant qu’enfant, je ne me souviens pas d’un moment où je ne chantais pas, car j’ai grandi dans une famille de musiciens, une matriarchie de chanteurs, où la création musicale faisait partie de la vie quotidienne.

– Comment décririez-vous votre musique à quelqu’un qui ne vous a jamais entendu ?

Pensez à Florence and the Machine qui rencontre Kate Bush, éthéré et avec une énergie féminine sombre. Dans mes paroles, j’explore des thèmes écologiques ; le monde naturel est une grande source d’inspiration pour moi. J’aime mélanger l’acoustique et l’électronique, alors attendez-vous à entendre des harmonies vocales superposées et du piano, avec des lignes de synthé et une électronique subtile.

– Vous venez de sortir un EP intitulé « I Am Not A Machine ». Pouvez-vous nous en dire plus et ce que cette sortie représente pour vous ?

La force motrice derrière cet EP était la relation entre l’homme et le monde naturel. Cela prend différentes perspectives tout au long de l’EP : le single phare « Machine » parle de l’importance de se reconnecter avec le monde naturel, tandis que « Earth Dream » imagine les battements de cœur de la Terre et le rêve que la planète Terre aurait en pensant à nous, les humains. Il était poignant d’enregistrer ces chansons, avec ma famille chantant les harmonies – ma mère et mes sœurs figurent sur les pistes. Au Royaume-Uni, nous avons l’expression « harmonies de sang » qui décrit le son spécifique et étrange des proches chantant ensemble, car les voix se fondent en une seule. Je voulais représenter ce type de relations étroites dans la musique.

– Que souhaitez-vous que les auditeurs retiennent de cet EP ?

Je crois que la musique peut inspirer un changement positif et susciter des conversations sur la façon dont nous vivons et sur la relation que nous entretenons avec nous-mêmes, les autres et notre environnement. J’espère que cette sortie pourra accomplir cela, de manière grande ou petite.

– Votre chanson « Clear Eyes » a un lien fort avec la France, puisque l’enregistrement a commencé lors d’une résidence d’artistes ici. Comment cette opportunité s’est-elle présentée ?

Au fil des ans, j’ai beaucoup écrit de musique en France, à la fois pour mon premier album et pour cette dernière sortie. J’avais diverses connexions familiales qui, d’une manière ou d’une autre, m’ont amenée en France chaque année, et j’ai souvent trouvé que cela était une source d’inspiration. J’ai parcouru les montagnes du sud, fait du volontariat dans des fermes biologiques et passé la plupart de mes étés en road-trip à travers la France. J’adore ça. J’ai fréquenté un espace d’artistes près de Paris, ce qui fonctionne bien car je peux donner un concert à Paris quand j’y vais, ce que j’adore faire ! La résidence d’artistes a été l’endroit où la démo de « Clear Eyes » a été enregistrée, dans une vieille salle de bal française sur un vieux piano à queue poussiéreux. Nous avons conservé cet enregistrement dans la piste finale car il capturait quelque chose de l’endroit et une émotion qu’il serait impossible de recréer.

Vous semblez venir en France assez souvent. Avez-vous des concerts prévus bientôt ici ? J’ai plus de concerts prévus en France et je vais annoncer davantage pour l’été prochain. Restez en contact avec moi sur les réseaux sociaux pour savoir quand, car je vais bientôt annoncer les dates en ligne.

Un dernier mot pour vos fans français ? À bientôt et gros bisous !

Lien d’écoute de l’EP: