Indiechronique rencontre Blackfoxy

Comment est née l idée de former BLACKFOXY et comment la rencontre entre Kalid
Bazi et Klaus Blasquiz a-t-elle façonné le son unique du groupe?

L’idée est née suite la création de la bande originale du film la Planque ( Luc Besson /
eurpacorp). Kalid ayant collaboré avec Klaus sur cette bande son, ils ont décidés de continuer en
créant Blackfoxy. « Talk About Peace » a été un tube marquant pour BLACKFOXY, dédié aux victimes des
attentats du Bataclan en 2015.

Comment la musique peut-elle servir de vecteur d’expression et de réconfort dans des moments difficiles?

De notre point de vue, les artistes ont un rôle à jouer pour permettre de resserrer le lien
social dans une société , un concert, un show case ou tout autre événement animé par un
artiste permet le temps de quelques minutes ou quelques heures de rassembler les gens au
delà de leur divergence.


« Call Of Funk » explore diverses influences, de la Motown aux années 80, en passant par
James Brown. Pouvez-vous nous parler du processus de création de l’album et comment
vous avez réussi à infuser une « French Touch » tout en rendant hommage aux grands hits
de la soul et de la funk?


Notre cadre artistique à été fixé à la fois sur une période ( des années 60 aux années 2000)
mais aussi en nous référant aux standard Funk et Soul avec leur codes et leur écho
mémoriel qui touchent des millions de personnes.
Notre French Touch se ressent dans la manière de chanter de nos deux chanteurs lead que
sont Klaus Blasquiz et Sista Wyndyz mais surtout dans l’écriture de nos texte qui
transpire notre culture française bien qu’écrit en anglais, c’est une démarche qui diffuse
la vision des la philosophie de la paix par des francophones.


Le premier single de l’album, « African Beat », présente des images de votre tournée des
orphelinats au Maroc avec Le Bus pour la paix. Comment cette expérience a-t-elle
influencé votre musique et la vision que vous souhaitez transmettre avec votre art?


La culture et les arts africains ont pour nous été à la base et à l’avant garde des grands
courant musicaux du 20ème Siècle dont nous en sommes aussi les héritiers, African beat
est un hommage à la musique africaine, afro Américaine et Afro Européenne avec un clin
d’oeil à Kassav qui fût pour nous une référence française de renommé internationale.
Nous avons tenu aussi à mettre en scène le bus pour la paix qui représente le lien entre
l’Europe et l’Afrique lors de la tournée récente. Enfin la présence des deux prodiges de la
danse Darren et Willis offre une touche incroyable pour illustrer le fait que la musique et
la danse sont deux face d’une même pièce.


« The Ghetto Girl » semble être dédié aux droits des femmes. Pouvez-vous nous en dire
plus sur la signification derrière cette chanson et comment BLACKFOXY aborde les
thèmes de la diversité, du métissage et de la paix à travers sa musique?


The Ghetto Girl est un hommage aux femmes qui doivent se battre pour exister dans un
monde connu pour les hommes. Sur la forme je me suis inspiré de Donnie Hataway « The
Ghettpo Boy », bien que la musique est différentes, c’est en écho à sa démarche et sa
vision, ou pour être plus précis de compléter sa vision .
Nous ne sommes pas adeptes des termes de diversités, métissage quant l’on parle des
humains car ils sont égaux et indivisibles, les cultures en revanches elles sont diverses,
variées, métissés. C’est un marqueur que nous prenons garde à ne jamais franchir car
c’est une des conditions pour que chacun puisse s’éduquer à la paix.

https://www.blackfoxy.net/home