Avec 7 Minutes ’Til Heaven, GRAE signe un manifeste musical à la fois intime et universel. Explorant les frontières du synth-pop, de l’indie et de l’alt-pop, l’artiste canadienne nous offre un album qui touche l’âme autant qu’il éveille les sens. Dès l’ouverture avec “American Dream (feat. Apollonia)”, on plonge dans un univers hors du temps. Les voix éthérées, les paroles poétiques, et l’interlude d’Apollonia donnent à ce morceau une dimension presque mystique.
Puis vient “Dark Energy”, bijou électropop où la voix sucrée de GRAE se marie à des lignes de basse entêtantes. On se laisse happer, la tête bouge presque malgré nous. Ce n’est pas seulement un morceau, c’est une atmosphère.
Tout l’album déroule comme un récit, une histoire tissée de douleurs, de résilience et de transformations. On navigue entre les genres, entre rêve et réalité. “Wet Dream” en est un parfait exemple : des rythmes trap audacieux invitent à la danse, comme un cri de liberté assumé. Chaque interlude signé Apollonia agit comme un souffle, un point de suspension émotionnel.
Et puis, vient “Hollywood”. Une dernière caresse. Une ballade dépouillée où la voix de GRAE se fait pure, vulnérable, presque sacrée. Elle ne chante pas seulement la fin d’un album, mais le courage de laisser aller, de s’élever.
7 Minutes ’Til Heaven est une œuvre pleine de contrastes, un voyage où l’on touche au céleste tout en gardant les pieds dans la terre des émotions humaines.
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