Teddy Attia et Margot Cavalier signent une chanson-permission avec “Jeudi midi”

Certaines chansons choisissent de respirer à contretemps et « Jeudi midi » est l’une d’elles.
Tout part d’un besoin d’ailleurs. La question n’est plus de savoir si c’est raisonnable de partir, mais plutôt si on ose, maintenant, tout de suite, s’enfuir un jeudi midi. C’est une chanson-permission qui offre l’opportunité de ralentir quand tout va trop vite que signent Teddy Attia et Margot Cavalier.

Entre nu-disco solaire façon “Get Lucky” et tendresse onirique à la fin du titre façon “Reality”, « Jeudi midi » déploie une structure en deux temps qui pourrait presque rappeler “Rencontre” de Disiz x Damso.
Co-arrangé avec Ramy Attallah, le morceau se déroule avec relief. Mixé par Clément Roussel, masterisé par Giobbe Mastering, il offre une restitution chaude et ample : synthés discrets, guitare élégante de Lucas Saint-Aubin et groove enjoué.

Les voix se répondent, se frôlent, se fondent jusqu’à l’envolée finale, comme un dernier regard dans le rétro avant la mer. Teddy Attia et Margot Cavalier se renvoient la balle avec une complicité naturelle. Pas de rôle, pas de fiction : un dialogue humain, parfois drôle, parfois fragile. Lui temporise. Elle allume la lumière. Et quelque part entre les deux, le morceau trouve sa voie. « Jeudi midi » veut remettre de la douceur dans la machine.Une chanson pour ceux qui ferment l’ordi un jeudi midi et s’échappent sans prévenir. Une ode à la liberté tranquille, à la nostalgie de l’été, à la légèreté retrouvée. Une invitation à vivre un jeudi midi d’automne comme si c’était déjà le week-end au mois d’août.

Formé au piano dès l’enfance, nourri d’influences allant de Chet Baker à Malik Djoudi, Teddy Attia développe une pop française sincère, centrée sur l’émotion, les relations humaines et la fragilité des recommencements.