Avec « Emerald Spy« , Annika Zee, artiste multimédia née à Toronto, nous convie à un voyage sonore où l’indie pop se pare de teintes rêveuses et inattendues. Sept titres comme autant de paysages émotionnels : l’élan farouche de “Hell No”, manifeste contre les futurs dystopiques ; la frontalité de “Can’t Hear You”, qui dénonce la guerre et la saturation médiatique ; puis l’élégance optimiste de “Wondering”, comme une respiration vers d’autres possibles.
La voix de Zee ne se contente pas de flotter, elle se promène librement, habillant chaque morceau d’une aura presque cinématographique. Dans “I’m Dead”, elle explore les identités et les amours toxiques ; “Can You”, enregistré à Londres avec Will Smith au studio de Jamie xx, joue sur l’improvisation et les rapports de pouvoir. “Puppet”, nourri des mots de Malcolm X, refuse toute oppression. Enfin, “As They Call” résonne comme une méditation poignante sur l’héritage colonial et la réparation.
Emerald Spy est une invitation à savourer la mélancolie comme un terrain de jeu partagé. Laissez-vous porter :
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