Avec “Survey Says”, le trio de Seattle balance un hymne sombre et magnétique qui électrise dès les premières secondes. Pas de basses classiques : ici, c’est un synthé abyssal qui pose la menace, pendant que les guitares tranchantes maintiennent une tension presque insoutenable. La batterie cogne comme un avertissement, et cette voix âpre semble surgir d’outre-tombe pour secouer nos certitudes.
Holy Death Temple ne joue pas la carte de la subtilité : c’est un exutoire. Un défouloir raffiné où l’on sent la colère, la lucidité, mais surtout l’envie furieuse de transformer le chaos en fête. Leur punk glacé s’acoquine à des synthés menaçants pour un résultat irrésistible : un rituel sonore qui vous pousse à lâcher prise, à bouger, à hurler même, face à l’absurdité du monde.
Sur scène ? On imagine déjà la sueur, les stroboscopes, la foule possédée qui ondule comme un seul corps. “Survey Says”est une injonction. À brûler nos illusions. À danser sur nos ruines. Et surtout, à rester vivants malgré tout.
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