Raccoon Tycoon signe avec Ernest Spaceship une plongée audacieuse dans un nu-jazz cosmique

Dans un monde où le groove est prohibé, Raccoon Tycoon, un groupe de cosmic-groove, tente de diffuser sa musique à travers la galaxie. 

Inspiré par la scène nu-jazz actuelle – de Hiatus Kaiyote à The Comet is Coming en passant par Snarky Puppy – le quartet trace sa propre route, entre improvisation et énergie brute. 

À l’écoute, c’est un état de flottement : quelque part entre l’urgence de bouger et la sensation d’être aspiré·e dans un monde parallèle. 

Leur premier album qui vient de paraître, Ernest Spaceship, fonctionne comme un véritable album-concept. Chaque morceau s’enchaîne comme un fragment d’histoire, construisant un voyage immersif et singulier où se croisent groove hypnotique et paysages sonores oniriques. 

Repéré sur des scènes nationales comme Jazz à La Défense et finaliste du tremplin du Sziget Festival, Raccoon Tycoon livre ici le premier chapitre de son univers.

Reste à savoir si Ernest parviendra à rétablir l’équilibre dans le cosmos.

On voulait attirer plus spécifiquement l’attention sur Cosmic Trip, titre fort de l’album.

Ernest Spaceship

Quand un raton laveur tombe dans un laboratoire, c’est tout l’équilibre de la galaxie qui vacille.

Un accident ? Non. Un événement. Une brèche dans la routine du cosmos.

Ernest, un raton laveur pas comme les autres, surgit dans le quotidien de quatre scientifiques, résistants discrets mais déterminés. Dans l’ombre, ils veillaient à préserver une étincelle : le Groove, énergie vitale bannie par un empire sourd et brutal.

Et soudain, cette étincelle devient incendie.

Ernest est plus qu’un animal tombé du ciel. Il est le catalyseur d’une révolution. Le battement d’aile d’un papillon cosmique qui déclenchera une tempête de sons, de lumières, et de liberté.