Avec Can’t Be True, Mona Mio signe l’un de ses titres les plus intimes. Cette élégie soul, née de la disparition de sa mère, puise dans des accents gospel, des cuivres chaleureux et une voix à la fois douce et brute pour transformer la peine en lumière. Mêlant soul, jazz et groove avec une simplicité intemporelle, le morceau se déploie comme un film intérieur : émouvant, cinématographique, profondément humain.
Chaque mot, tendu entre incrédulité et douleur, témoigne de la lutte universelle pour garder vivants en nous ceux que nous aimons.
Mona Mio s’impose comme une artiste de contrastes : une douceur qui percute, une force traversée de fragilité. Son univers soul, illuminé de grooves chauds, adoucit des thématiques sombres et profondément personnelles.
Sa voix singulière veloutée, cassée, puissante portée par des cuivres et des chœurs gospel, explore les traumas liés aux relations humaines : dépendance affective, viol, surcharge mentale, neurodivergence, anxiété sociale, abus de substances… Comme autant de pages arrachées à un journal intime.
Avec une honnêteté rare, elle transforme ses failles en matière sonore et mêle harmonies pop, émotions à fleur de peau et sens inné du groove.
Formée dans différents ensembles avec une base jazz solide, Mona Mio a déjà foulé les scènes incontournables de Bruxelles : Bar du Matin (où elle anime une jam mensuelle), Le Lac, La Mule, Grand Hospice, KFK, ViaVia, The Music Village, Équinoxes Festival à La Tricoterie, La Ferme du Biéreau…
Des formats intimistes duo aux brass bands explosifs, elle impose à chaque fois sa présence magnétique.
Aujourd’hui, Mona Mio condense cette énergie dans un live band compact et électrisant. Entourée de trois musiciens qui assurent également des chœurs soul, elle joue en direct ses parties de cuivres à travers des séquences, créant un set vibrant où chaleur, profondeur et générosité scénique se mêlent avec évidence.
Le projet sur scène prend forme en quatuor, co-dirigé avec Maxime Rosenberg (batterie, chœurs), accompagné du bassiste tunisien Issam Labbenne et du chanteur-guitariste Sébastien Cailleaux.
Son prochain EP, Into the Light explore ce moment suspendu où l’on choisit d’embrasser son ombre pour mieux avancer vers la lumière. Une œuvre-lisière, un point d’équilibre avant l’élan.
Vous aimerez peut-être aussi
-
Du groove à la fureur : SPORE dévoile un album en crescendo
-
Un avant-goût brûlant de l’EP : « Karma”, la pop contemporaine vengeresse et lumineuse de Vayli
-
“I Believe” : la renaissance lumineuse de Nikki Ambers
-
SØREN : Un cri d’amour incandescent entre pop rock, techno et émotion brute
-
“Lonely : l’âme du R&B old-school signée le duo français Djee’n’sam